(...) je suis de retour d'un séjour à l'extérieur de Montréal et je viens de prendre connaissance des commentaires parus dans La Presse. Peut-être y en a t-il dans d'autres journaux, mais je ne les ai pas lus.
Le ton méprisant et cynique de Patrick Lagacé est tellement gros qu'il se couvre de ridicule. Venant de quelqu'un qui a traité Wajdi Mouawad de "sale con" lors de l'affaire "Bertrand Cantat", il n'a aucune crédibilité à mes yeux. Mais, comme on lui donne beaucoup d'espace dans le journal, c'est tout à fait blessant et choquant. L'entrevue avec Nathalie Petrovski vient tout de même jeter un regard plus nuancé.
C'est à l'écoute de cette belle musique que les gens seront conquis, mais aussi par les paroles qui disent vrai. Quand d'autres chanteurs se seront approprié cet hymne, quand d'autres arrangements verront le jour, quand des chorales chanteront de tout leur coeur, c'est à ce moment que la musique pénétrera dans le coeur des gens. On ne peut imposer un hymne de force; on doit compter sur sa force seule pour s'imposer d'elle-même. Et elle en a !
...Quoi ? "Sous l'arc-en-ciel de l'amour" sont des paroles dignes d'un hymne national ? Et que dire de "La vie allélouille l'hirondelle gazouille. Sous les aurores boréales, brame brame l'orignal". Si l'arrangement peut être retapé, les paroles pauvres et la structure redondante de l'oeuvre en font une honte pour le Québec.
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